Les objets connectés : une opportunité pour l’agriculture raisonnée
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La transition numérique est une réalité pour toutes nos entreprises, grandes ou petites. Parmi les nouvelles pratiques que nous adoptons jour après jour : les objets connectés. Loin d’être l’apanage des grands groupes industriels, ils sont un atout indéniable de développement pour l’agriculture. Explications d’un pionnier en la matière : Nicolas Alvarez, coordinateur de la Plateforme Technologique PFT GH2O, dédiée à l’insertion professionnelle des étudiants du Lycée Fonlabour et à l’accompagnement des petites entreprises de la région Occitanie.
L’IoT, un atout pour l’agriculture
Le projet pour la Plateforme Technologique GH20 du lycée agricole Albi-Fonlabour a utilisé l’Internet of Things pour passer de l’agriculture traditionnelle à la permaculture connectée. L’objectif était de pratiquer une culture raisonnée, économe en eau mais néanmoins performante.
Les équipes de la plateforme ont eu l’idée ingénieuse de combiner :
- un savoir-faire ancestral : utiliser jarres poreuses appelées oya pour diffuser l’eau dans les bacs de culture,
- et des avancées connectées : des capteurs positionnés dans les bacs et reliés à un logiciel de gestion.
Ainsi, l’irrigation serait dosée au plus juste, avec un suivi en continu grâce aux capteurs.
Les données, le trésor de l’internet of things
Développé grâce à la plateforme de prototypage rapide poc&go, « l’expérimentation a permis de valider la pratique et les outils sur le terrain. Nous avons également pu récupérer les données et ainsi envisager des pistes pour continuer à développer d’autres systèmes », déclare Nicolas Alvarez.
De l’expérimentation à la commercialisation : des étapes facilitées avec poc&go
Après les phases d’expérimentation et de prototypage déjà menées, les possibilités d’industrialisation de la solution sont réelles. Le projet est à l’étude comme l’annonce Nicolas Alvarez : « Nous réfléchissons aujourd’hui aux possibilités d’industrialisation du projet tout en maintenant notre démarche d’amélioration continue du système ».
Retrouvez l’interview dans son ensemble ici.